Finalement, la vie, c'est un peu comme ce mur.
Droit, plat, immense,
Haut ; bien plus haut que soi.
Un patchwork d'aventures et d'histoires,
Cousues les unes aux autres,
Ficelées, couturées rattachées,
Certaines sont magnifiques,
Et on en garde une certaine fierté,
D'autres par contre,
Nous fichent la honte :
Elles sont de travers, fragiles, rafistolées,
Et tout l'ensemble est là, comme ça,
Peut-être solide, peut-être pas,
Et puis surtout, belles ou terribles,
Ces cicatrices, à la surface,
Qui nous rendent toujours un plus fort,
Un peu plus dur aussi.
Lentement, on change, on se transforme,
Trait après trait,
Tache après tache,
On se dessine sans apparaître vraiment,
Un peu comme dans une toile de Monet ...
Rien qu'à moi !!!
Il y a 9 mois
10 commentaires:
J'ai toujours dit que j'étais de guingois mais le pied de soutènement est solide...
La bonne journée Archie.
Un vrai patchwork, de la brique, du bois, du torchis... Il a bien vécu ce vieux mur, il a du en voir passer des choses...
Tellement plus parlant qu'un tout bête mur en parpaings.
Le faciès est délabré mais le squelette est solide.
ça me rappelle quelqu'un.
Qui a dit Duga là ?
Duga
ci
Elle-c-dit : De guingois, comme tu y vas, tu nous as juste dit que tu avais l'épaule fragile !!!
(j'espère qu'elle va mieux, au fait)
Ah, Fleur, pour ça, il a dû en voir ce mur là. Il a même dû connaitre plusieurs guerres ... et pas mal de propriétaires !
Allons, tu ne vas pas me dire que tu te vois comme ça, Duga.
Personne ne te croirait, d'abord.
Non, je t'imagine plutôt en solide muraille de pierre, façon "château de Pierrefonds" résistant aux épreuves du temps ... me trompe-je ?
j'imagine plutôt les vies derrière, et les maçons empilant les briques, les charpentiers. Chacun apportant son petit morceau. Belle photo.
Très belle analogie avec ce mur témoin d'époques successives, comme notre vie, que l'on a beau lisser et qui garde en mémoire chaque coup de truelle. Heureusement d'ailleurs...sinon notre mur ne serait pas bien haut si on le détruisait à chaque tournant de notre histoire.
Ta photo est très belle!
Solide muraille, pas vraiment. Je suis grand, plutôt mince, attaches fines comme on dit.
La faille dans le mur, c'est au niveau du palpitant qui a failli une fois faire tomber définitivement le mur.
Et ça peut de nouveau arriver.
Duga
Dans le mur
C'est une autre façon de le voir, Mère Castor, tout à fait intéressante, elle aussi : regarder l'histoire de l'objet et non l'objet ...
Merci Yaëlle, j'aime bien l'idée de la mémoire de chaque coup de truelle, c'est vrai pour la vie ... pour le mur, par contre, je ne sais pas ... il faudra que j'y réfléchisse la prochaine fois que je ferai de la maçonnerie :)
Toutes les murailles ont leur point faible, Duga. Le connaître, c'est déjà le protéger ...
Faut dire que depuis 18 mois, je lève souvent les bras. C'est un vrai bonheur.
Faut dire que le stade où j'exerce mon coupable divertissement, avant de s'appeler malencontreusement Chaban-Delmas, s'appelait Parc Lescure.
C'est peut-être pour cette raison que mes amis supporters m'accueillent toujours par un "Salut vieille branche !", eu égard mon age et mes 500 matches environ dans cette enceinte.
Duga
Plus tout à fait une jeune pousse
Ah je comprends mieux : Duga, du bois dont on fait les héros, en quelque sorte :)
Chapeau !
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