Ce serait un jour de vacances,
On aurait le temps sans importance.
Le ciel serait gris, mais il ne ferait pas froid.
On approcherait du port de plaisance,
On passerait par l'herbe,
Et on grimperait dans les bateaux.
On ne choisirais pas le premier.
Non. Trop simple.
On traverserait de quai en quai,
De bateau en bateau,
Jusqu'à ce qu'on parvienne,
A celui qui convienne.
Il ne pleuvrait pas.
Doucement, on dénouerait les cordes,
Unes à unes.
On les rangerait sur le pont,
Bien en rond.
Alors seulement, je remarquerais le bruit du moteur,
Qu'on pousse un peu, le temps,
De mettre le tout en mouvement.
Il y aurait des pêcheurs,
Qui nous salueraient.
Lentement, le bateau se mettrait en branle,
Et au fur et à mesure, je pousserais les gaz,
Droit devant,
Pile au Nord,
Je remonterais vers la Belgique,
Puis vers les Pays-Bas,
Là où les éoliennes poussent comme des moulins,
Au pays des dunes et des polders,
Là où la terre se dérobe,
Pays de sables et de vents,
Rouges tulipes et blonds enfants.
On irait loin,
On serait bien.
Rien qu'à moi !!!
Il y a 11 mois