De la lumière qui passe,
Et tout ce qui traîne en surface ...
Ça me rappelle les bricolages,
De quand j'étais gamin :
Moi, je n'en avais pas,
Mais j'avais des copains
Qui avaient le coffret complet,
Pour pouvoir fabriquer des inclusions.
Fleurs séchées, verroterie, insectes morts, cailloux,
Tout était bon pour les remplir :
Petites prisons dorées,
Horribles ou magnifiques,
C'est selon ;
Fascinantes en tout cas.
Bien des années après, devant ce morceau ci,
Face à l'étang gelé où je l'ai déniché,
Je me dis que parfois la mort n'est pas si loin de la vie,
Mystère à jamais enfoui et pourtant transparent,
A peine traversé de quelques bulles ...
Lumière,
Magique et merveilleuse.
9 commentaires:
Magnifique, on dirait un tableau mi abstrait, mi figuratif. L'artiste n'a pas de nom, c'est la nature et c'est bien le plus grand de tous.
C'est merveilleux. Et ça fait aussi penser à ces morceaux d'ambre avec des insectes pris dedans.
Tu te dis que parfois la mort n'est pas si loin de la vie.
Je dirais même mieux, la mort fait partie de la vie. Il n'y a vie que si le processus de division cellulaire permanente fonctionne correctement. Pour faire simple, quand il y a division cellulaire, l'une des 2 cellules meurt. Autrement dit, après quelques années de vie, qui plus est à nos ages, nos cellules d'origine et les suivantes ont déjà été remplacées plusieurs fois.
Tout ça pour dire que, lorsqu'on est vivant, on est déjà mort à plusieurs reprises.
Duga
A la vie, à l'amor.
Oui Fleur, il n'y a qu'à se baisser pour la ramasser ...
Exact Mère Castor, j'avais aussi pensé à l'ambre, mais les coffrets d'inclusion me rappelaient plus mon enfance :)
... mais on est pas encore mort-vivant ! Ouf ! Tu m'as fait peur Duga ! Je me voyais déjà errant éternellement dans quelque lieu sinistre ...
Non, si je comprends bien tu nous rappelles que "Vivre, c'est mourir un peu ", ce qui est forcément incontestable ...
"Les jours à vivre sont des bougies allumées,
Les jours passés sont des bougies éteintes
Je n'ose plus me retourner pour ne pas voir leur ligne noire qui s'allonge de plus en plus"
C'est en gros, la teneur d'un poème japonais que ma petite fille étudie à l'école.
C'est plus un poème pour grand-mère.
Pas tout à fait Archie. Sur le plan philosophique, tu as raison.
Je me plaçais juste sur le plan biologique. La mort fait partie intégrante et simultanée du processus de vie. Nous sommes effectivement des mort-vivants au sens où il y a toujours une partie de nous qui meurt pendant que l'autre vit.
Jusqu'à ce que le rapport des forces, si j'ose dire, s'inverse;
Duga
Merci de ce poème Fleur.
Mais attention, il arrive que des bougies s'éteignent, à cause d'un coup de vent impromptu. Il arrive aussi que des bougies qui viennent de s'éteindre se rallument aussitôt ...
Pas facile, tout ça ...
Merci de cette "précision", Duga ...
Wahou ! Chapeau bas pour cette photo qui fascine...
Merci Colombine !
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