Sans parler de celui de Rimbaud, bien sûr.
Ici, à Roche, le lieu prend une autre dimension,
Celle de la rêverie, certes,
Celle aussi du désespoir,
De la révolte avant la résignation,
Combien de mots raturés pour en arriver là ?
Combien de déceptions ou d'espoir déçus,
Et combien ces textes sont encore vivants,
Si loin, si près, de nos préoccupations chaotidennes,
Et gageons qu'ici comme ailleurs,
Hier comme demain,
Et mots contre mots,
Gravés à jamais sur le bois grisé,
Le poète n'aurait pas renié,
Ceux du chanteur,
L'un de ses descendants :
"Changez tout, Changez tout,
Vot'monde ne tient pas debout,...
Changez tout, Changez tout,
Pour une vie qui vaille le coup ..."
Plus que jamais d'actualité, non ?
9 commentaires:
J'y suis allée, voir le lavoir de Roche, j'ai vu aussi la voix ferrée qu'il a empruntée pour son dernier voyage. Une jambe en moins, le destin a été bien cruel pour l'homme aux semelles de vent.
Changer tout, oui, tout, avant qu'il soit trop tard.
Oui Fleur, curieux endroit chargé d'un passé qui parait à la fois touchant ou pesant, suivant le cas.
Aucun doute : Ici, on est bien "quelque part"... et le vent qui souffle si souvent sur la côte, nous rappelle tant ce garçon qui marche et qui marche en pensant à ses mots ...
Le vent, oui, et peut-être un peu aussi l'esprit de ce révolté, de ce génie. J'ai visité en Bulgarie la maison d'un poète, mort tout jeune à la guerre de 1914. En nous voyant arriver le gardien de la maison a mis le disque de ses poèmes dits en français. J'avais l'impression que ce poète mort depuis si longtemps était encore là. J'ai ressenti une impression très forte, très triste et en même temps j'étais heureuse de découvrir un poète que je ne connaissais pas.
:))
Oui, c'est quelque chose d'indescriptible la poésie ...
Euh... il est où, Duga ?
Pas de nouvelle, bonne nouvelle.
'Sais pas ... Y'a plus grand monde dans le coin semble-t-il ...
Tu entends pas comme un grand silence là ?
Bah, j'ai toujours été un grand solitaire, alors, attendons ...
:)))
Même Mère Castor ne vient plus, moi je la visite régulièrement, son blog est toujours un ravissement.
Pour moi les lavoirs c'était ceux de la vallée de l'Eure... ils ont souvent été détruits depuis pour la cause des sablières et du Btp...
Je m'y baignais dans 5O cm d'eau pendant que la grand mère rinçait le linge qu'on remportait ensuite dans la brouette...
Pour un parigo intra muros... j'en ai vu des trucs...
;-)
Il sont encore beaux les lavoirs des Ardennes !
Merci Ptilou, aussi beaux que ceux de l'Eure, je suppose ...
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