Merci à Constance de m'avoir fait parvenir cette photo. Elle me ramène à un temps où je collectionnais les boîtes à lettres (j'ai toujours été un grand collectionneur).
J'adore les boîtes à lettres.
Ça doit remonter à mes quatre ou cinq ans, où, voyou pour voyou, pensant que personne ne me regardait, j'avais glissé des petits cailloux dans la fente de la boîte de la Poste, qui était intégrée au mur du bureau.
Las ! J'avais été repéré, et on m'avait menacé de m'envoyer les gendarmes à la maison ... Moi, le fils de la maîtresse.
J'en ai gardé une méfiance pour les employés de la Poste, une rancune pour les gendarmes, et surtout, une passion pour les boîtes à lettres.
Cette petite fente qui s'ouvre sur un monde inconnu, sans frontière, où chaque envoi est une merveille, un cadeau d'autrui, même si -comme je l'ai appris plus tard - elle ne se révèle être bien souvent qu'une facture de Monsieur EDF, ou une publicité sans intérêt ...
J'adore les boîtes à lettres.
Ça doit remonter à mes quatre ou cinq ans, où, voyou pour voyou, pensant que personne ne me regardait, j'avais glissé des petits cailloux dans la fente de la boîte de la Poste, qui était intégrée au mur du bureau.
Las ! J'avais été repéré, et on m'avait menacé de m'envoyer les gendarmes à la maison ... Moi, le fils de la maîtresse.
J'en ai gardé une méfiance pour les employés de la Poste, une rancune pour les gendarmes, et surtout, une passion pour les boîtes à lettres.
Cette petite fente qui s'ouvre sur un monde inconnu, sans frontière, où chaque envoi est une merveille, un cadeau d'autrui, même si -comme je l'ai appris plus tard - elle ne se révèle être bien souvent qu'une facture de Monsieur EDF, ou une publicité sans intérêt ...
A l'opposé de la boîte de la Poste, il y avait la boîte à lettres familiale, son complément, son négatif en quelque sorte, et très vite, moins dangereuses (on pouvait y glisser des cailloux sans peur des gendarmes), plus variées, plus nombreuses, j'ai éprouvé un vif intérêt face à cet objet.
Il faut dire que chaque maison a sa boîte à lettres. Voila un objet parfaitement démocratique. Riche ou pauvre, migrant ou immigré, petit, grand, malade ou en bonne santé, pas moyen d'y couper.
Alors me vint l'idée de les regarder, de les prendre en photos, de les classer, puis pour finir, de les montrer.
C'est de là qu'était parti l'idée de ce blog qui s'appelait "Box populi", je crois, et qui a fini par disparaitre un soir où j'avais mieux à faire (ne le cherchez plus, il a été rasé)...
C'est aussi de là qu'est parti cette aventure qui me permet encore aujourd'hui de recevoir d'un peu partout des photos de boîtes comme celle-ci.
Et regardez-là : poèsie, naïveté dans le dessin comme dans les couleurs, la liberté guide nos choix dans les formes, les sujets, les teintes.
Qu'importe la boîte, l'important c'est que ce soit la mienne : une boîte, reconnaissable entre mille autres, et qui signifie : moi !
Alors, pour ce petit clin d'oeil en forme de souvenir, encore un gros merci à Constance, que je vais visiter de régulièrement.
Il faut dire que chaque maison a sa boîte à lettres. Voila un objet parfaitement démocratique. Riche ou pauvre, migrant ou immigré, petit, grand, malade ou en bonne santé, pas moyen d'y couper.
Alors me vint l'idée de les regarder, de les prendre en photos, de les classer, puis pour finir, de les montrer.
C'est de là qu'était parti l'idée de ce blog qui s'appelait "Box populi", je crois, et qui a fini par disparaitre un soir où j'avais mieux à faire (ne le cherchez plus, il a été rasé)...
C'est aussi de là qu'est parti cette aventure qui me permet encore aujourd'hui de recevoir d'un peu partout des photos de boîtes comme celle-ci.
Et regardez-là : poèsie, naïveté dans le dessin comme dans les couleurs, la liberté guide nos choix dans les formes, les sujets, les teintes.
Qu'importe la boîte, l'important c'est que ce soit la mienne : une boîte, reconnaissable entre mille autres, et qui signifie : moi !
Alors, pour ce petit clin d'oeil en forme de souvenir, encore un gros merci à Constance, que je vais visiter de régulièrement.
6 commentaires:
Comme dirait ma petite fille "trop belle, la boite à bateau".
Je l'aimais bien, ton blog de boites.
Pour les postières menaçantes, pas étonnant, il fut un temps où les postières jalousaient les institutrices. Tout était prétexte à les ennuyer (dixit ma belle mère qui était institutrice et n'aimait pas la postière).
Curieux cette guéguerre entre postières et enseignantes ...
Bah pour mon blog de boîtes, ça va , ça vient, peut-être un lointain cousin refera surface un jour ... qui sait :)
Dommage qu'on ait perdu ces blogs : celui des boites à lettres et celui du dirlo...
Dommage ? Peut-être bien, oui. Mais si j'écris tout le temps, je change régulièrement d'outil. Ces blogs ont duré une paire d'année, ce qui n'est déjà pas si mal, et puis, il y a eu fatigue, usure, volonté d'arrêter, de recommencer, etc ...
Mon regret à moi sera de ne pas avoir conserver une copie de ces blogs, comme je l'ai fait pour "Unzolitsa". "Couleur du temps" et "Box populi" sont donc définitivement perdus et leurs fantôme sont condamnés à errer éternellement dans la galaxie des sites oubliés ...
Et Archimia va sans doute s'arrêter aussi bientôt, je considére ça comme une chose normale et prévisible : j'aurais fait la connaissance d'un tas de gens étonnants, intéressants et enrichissants (que je n'énumérerai pas ici de peur d'en oublier) mais, je commence à avoir envie de faire d'autres choses ... créer, c'est d'abord faire des essais, non ?
Ah non ! tu ne vas pas encore partir !
Bon, je plaisante (à moitié, quand même) tu es bien entendu libre de faire ce que tu veux. Une chose est sûre, si tu pars, je ne t'oublierai pas et je te regretterai.
Peut-être pas tout de suite, Fleur, mais un de ces quatre ... sans doute. En tout cas, merci de ton soutien, de tes visites et de tes mots !
Enregistrer un commentaire