Le long des palissades,
Poussent des coquelicots,
Ce n'est pas par bravade,
Mais parce que c'est plus beau :
Ça permet une œillade,
A côté des travaux.
Que les couleurs sont folles de nous croire rassasiés,
L'endroit n'est pas mariole, mais peut nous étonner,
Alors une cabriole, et c'est rafistolé,
Poésie et humour vivent le long des fossés.
Rien qu'à moi !!!
Il y a 9 mois
9 commentaires:
Les coquelicots à la plage ?
Très cocardière, on dirait une photo pour le 14 juillet.
Non pas à la plage, mais le long d'une palissade de travaux publics, en pleine ville ; par contre, tout à fait cocardière, c'est vrai ...
Les coquelicots ne savent pas qu'ils sont cocardiers. C'est l'oeil malicieux d'Archie qui les a piégés.
Le vert du feuillage est là pour modérer l'effet "quatorze juillet".
Le mot à taper est "honfece"
Les coquelicots sont des terroristes rouges qui n'en font qu'à leur tête !
Franc tireur du pré qui poussent où ils veulent ! Cinquième colonnes de la fleur au fusil... en sus, tu les cueilles et ils s'évanouissent les pétales en lambeaux ... impossible de les incarcérer dans un vase... A bas les ROUGES !
Allez les verts, allez les bleuets !
Bon été ! dans vos pensées !
;-)
Impressionnants, vos états d'âmes sur les coquelicots ...
Va falloir que j'analyse ça de près ... Pas vrai Ptilou :) ?
Le coquelicot et la palissade.
La palissade, bleue et blanche, toute en raideur, toute en rayures aux couleurs de la royauté, sans la fleur de lys.
Face à la fleur de coquelicot, toute en plis et froissements, unie, aux couleurs de la révolution. Et toute en souplesse.
Elle renaîtra. L'autre fera son temps mais ne renaîtra pas.
Herbicide ou régicide, quel est le plus fort ?
Duga
Et pour Fleur et Mère Castor :
J'ai descendu dans mon jardin
Pour y cueillir du romarin
J'n'en avais pas cueilli trois brins
Qu'un rossignol vint sur ma main
Il me dit trois mots en latin
Que les hommes ne valent rien
Et les garçons encore moins bien
Des dames, il ne me dit rien
Mais des d'moiselles beaucoup de bien
Gentil coquelicot, Mesdames
Gentil coquelicot nouveau
Duga, j'ai souri en lisant les paroles de la chanson. Je me souviens que ma petite fille, qui à l'époque pouvait avoir quatre ans chantait :"j'ai descendu dans mon jardin, pour y cueillir du gros marin".
On a beau faire, nous adultes, n'aurons jamais assez d'imagination pour faire des mots d'enfants à leur place.
Duga
Poètique Duga, le coquelicot délie les langues, drait-on. Tant mieux, parce qu'un rouge pareil, ça ne peut quand même pas passer inaperçu ...
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