L'époque où elles se mêlent de tout,
Et entremêlent
Leurs cheveux bouclés,
Blonds ou bien blancs,
Duvets de vieux,
Ou bien d'enfants.
L'été touche à sa fin,
Et je reste perplexe devant ce coton volant,
Aussi léger qu'une fleur de vie,
Et qui, comme elle, dérivera au gré des vents,
Bons ou mauvais, suivant le temps.
Courtes, si courtes éternités,
Qui dans l'espace de quelques journées,
Du restant de l'espèce pourront décider.
Et j'aimerais être une araignée,
Pouvoir le long des tiges, m'agripper,
Et les volutes traverser,
Comme en apesanteur, grisée,
Juste encore un peu en profiter,
Avant de me faire écraser,
Par un promeneur égaré ...
4 commentaires:
Heureuse de ton retour, entre fruits rouges et fils entremêlés ...
Merci, elle-c-dit,ça fait un effet curieux de revenir après quelques mois ...
Superbes tes photos ! Salut l'artiste.
Tiens ! Constance ... Tu sais que j'ai toujours des photos à toi ... je les ressortirai un de ces quatres !
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