[] Archimia

21/03/2009

Libération

Soulever le lourd crochet de fer,
Pousser doucement la vieille porte de bois peinte,
Et, lentement, inonder de la lumière du jour,
Tous ces objets qui vivent dans l'ombre depuis si longtemps.

Les aveugles de la remise,
Gémissent aux rayons du levant.
Libérer du silence son emprise,
Juste l'espace d'un instant.




7 commentaires:

la Mère Castor a dit…

c'est beau ce tremblotement, cette frange entre l'ombre et la lumière.

Unknown a dit…

La lumière laisse murmurer en petites touches comme une embrase ...

Superbe photo agrémenté toujours d'un texte qui émeut ...

Bravo ...:o)

Bonne journée ...

Le petit monde d'Archie a dit…

Merci, Marie et Mère Castor.

On dit qu'il y a certaines portes qu'il vaut mieux ne pas pousser ... mais je préfère croire plutôt que toutes les portes valent le coup d'être ouvertes :)) ne serait-ce qu'une fois ...

Anonyme a dit…

A chaque fois qu'une porte laisse entrer le soleil, ça vaut le coup de l'ouvrir n'est-ce pas ? Belle ta photo Archie !
ps: ton post précédent a inspiré le mien aujourd'hui, merci.

roudodoudourou a dit…

Magnifique!
On dirait une toile abstraie,
de Soulage, par exemple.

Le petit monde d'Archie a dit…

Constance : Merci. Nos posts aux uns ou aux autres interagissent quelquefois.
C'est aussi ça la magie de cette forme d'écrit: associations d'idées, idées d'associations :))

Doudou : Merci. Pierre Soulages ... Suis flatté. Sincèrement.

Colombine a dit…

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