Je repensais à cela hier en regardant un reportage sur le Paris de 1966, et j'y retrouvais curieusement des attitudes et des comportements qui pourraient être actuels.
Curieuses similitudes dans les regards, le désarroi de certains visages, ... une inquiétude mêlée d'excitation dans cette période pré-soixante-huitarde, dans l'attente du tsunami qui viendra bouleverser le monde quelques mois plus tard, le monde de la culture et des idées, autant dire le seul qui existe vraiment ...
On ne peut pas ne pas y penser. Non pas que je veuille vous ressortir la énième annonce d'un futur mai 68, ce qui serait des plus stupides, vu l'état d'esprit ambiant, mais il est clair, qu'une rupture approche, qu'une fissure se creuse, s'élargit, dans l'optique d'un déchirement total.
Curieuses similitudes dans les regards, le désarroi de certains visages, ... une inquiétude mêlée d'excitation dans cette période pré-soixante-huitarde, dans l'attente du tsunami qui viendra bouleverser le monde quelques mois plus tard, le monde de la culture et des idées, autant dire le seul qui existe vraiment ...
On ne peut pas ne pas y penser. Non pas que je veuille vous ressortir la énième annonce d'un futur mai 68, ce qui serait des plus stupides, vu l'état d'esprit ambiant, mais il est clair, qu'une rupture approche, qu'une fissure se creuse, s'élargit, dans l'optique d'un déchirement total.
Ce monde-ci ne s'en remettra pas, je crois. Je ne sais pas si c'est à craindre ou à espérer, mais c'est ainsi. Nos institutions, nos systèmes politiques s'effondrent les uns après les autres, des menaces les plus variées s'accumulent au-dessus de nos têtes.
Nous le sentons venir, comme le vent juste avant l'orage : le changement sera profond. Je veux dire dans les habitudes, les façons de vivre, les moeurs, c'est à dire plus seulement le monde de la culture et des idées, comme en 68, mais aussi nos propres habitudes de vie en société à nous, les "animaux humains" qui peuplont ce monde-ci. Il n'est pas question ici d'annoncer apocalyptiquement la fin du monde, celle d'un monde suffira.
Oui, je repensais tout ça hier, devant ma télé. Et puis, sagement suis allé me coucher, me répétant que le savoir ne me donnait pas grand chose de plus. Peut-être juste le temps de m'asseoir sur mon vieux banc de bois, de m'installer devant ce curieux spectacle qui va s'offrir à nous, ni triste, ni gai.
4 commentaires:
Bien d'accord. C'est le début de la fin de notre monde.
Je ne suis pas d'accord moi, c'est un monde qui continue son évolution, dans la douleur et les spasmes; nous en sommes les acteurs, pas les spectateurs impuissants, même si le théâtre est souvent trop grand pour nous.
Et nos enfants sont là...ne l'oublions pas!
Moi, je le crois Catherine, contrairement à Yaëlle. Mais je ne veux pas y voir là quelque chose de catastrophique. Juste une page qui se tourne.
Certes nos enfants sont là, et ils seront confrontés à d'autres problèmes qui demanderont d'autres réponses. Ça ne veut pas dire qu'on ne les trouvera pas, ces réponses. Ça ne veut pas dire non plus qu'ils seront plus malheureux que nous, du moins j'aime à le croire.
Juste autre chose. Quelque chose qu'on imagine peut-être pas encore. Comme un contour qui se dessine progressivement.
Avec, évidemment le risque ... que je me plante complétement.
J'ai 2 filles et une petite-fille, et j'espère qu'elles ne seront pas un jour obligées de porter un voile ou une burqa.
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