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Je vous propose ceci.
Est-ce une photo ? une peinture ?
Est-ce un trait ? Voyez sa courbure.
L'arbre, délicatement déposé,
Comme un coton collé à un carreau,
Flottant sur une mer d'huile, un océan presque uniforme,
L'arbre, soutenu par son étai,
Comme un vieux,
Qui, des assauts du temps,
tente de résister.
6 commentaires:
La beauté dépouillée de tous ses artifices ...
D'aucun disent que l'arbre, c'est avant tout le réseau de racines et tout le barda qui est sous terre. Le reste, ce que l'on voit au dessus du niveau du sol, c'est accessoire ; c'est le fourbi pour se nourrir et faire respirer ce qu'il y a en bas...
Cela change notre appréciation de l'arbre ? nan ?
ooops, c'est parti tout seul. Je voulais ajouter : belle image, vraiment !
à classer dans la rubrique "divers" nan, d'hiver...
Un arbre-animal à la ramure givrée, perdu dans le bleu glacé, se dresse...vers le soleil tu crois?
Je vois un vieux cerf appuyé sur sa canne héler le temps qui le met à mal.
Il déchire le blanc de sa frêle silhouette :
"Crois-tu que je ne passerais pas cet hiver ? Ne te réjouis pas de si tôt. J'ai décidé de mourir à l'automne, lorsque les feuilles épouseront la couleur de ma robe. Alors seulement, tu seras notre témoin !"
Beauté dépouillée : oui il y a sans aucun doute de la sobriété dans ce trait là, ça lui donne sa force.
Ton interprétation est originale Ptilou. Pour autant, tout ce qui se passe au-dessus n'existe que grâce au dessous et vice-versa. L'arbre est un tout, n'est-ce pas ?
Optimiste, Mots d'Elle ? Moi, j'ai l'impression qu'il y a des moments, même courts, où le soleil nous abandonne et ça me fiche les jetons ... Pas toi ?
Belle image, ≈≈≈, et tu as raison : cet arbre n'est toujours pas mort (cette photo a plus d'un an). Tu vois, ce ne sont pas toujours ceux qui font le plus pitié qui ...
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