[] Archimia

12/02/2009

Fin d'hiver


Curieusement, petit à petit, on sent monter comme une accusation, presque une confusion partisane, entre cet hiver un peu rude qui semble ne pas finir, et cette crise de l'économie humaine qui semble ne pas faiblir ...

 

Si le sujet n'était pas si grave,
J'en sourierais volontiers.
Penser comme ça, c'est oublier un peu vite,
Que de la crise, l'hiver se moque,
Qu'un jour, pour sûr, le printemps sera revenu,
Tandis que la crise, elle, continue, continue ...

Je ne prends aucun plaisir malsain à montrer la misère,
Mais, puisqu'elle s'est installée en ma ville,
Et ce, depuis longtemps, nous avons appris, elle et moi,
A vivre en bonne intelligence :
Elle ronge mon optimisme en permanence,
J'essaie de nettoyer un peu ses plaies, et fais l'ambulance,


Donnant, donnant, la vie continue ...

6 commentaires:

Dorham a dit…

On avance en somme, on se jauge.

Simon Gaetan a dit…

Sans rapport.... pas si sur
La Création hurle à l'unisson du Monde

Anonyme a dit…

Ma mère disait toujours que les hivers de la guerre avaient été les plus durs.

Il est peut être plus difficile de supporter le froid en tant de crise, ou l'inverse.

Anonyme a dit…

Je transpose aussitôt à mon quotidien professionnel...donnant-donnant, la vie continue. A quel prix parfois...

Le petit monde d'Archie a dit…

"On se jauge" est la formule tout à fait adaptée Dorham, avec la misère comme avec beaucoup d'autres choses. Car finalement, qui sommes-nous donc pour être sûr qu'elle ne nous atteindra jamais, nous ou nos proches ? Alors oui : on se mesure, on se jauge ...

Peut-être as-tu raison, Simon. Ce hurlement là saurait me faire frissonner d'émoi. C'est une très jolie formule, en tout cas.

Ah Fleur ! "Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil" chantait Aznavour jadis. Et pourtant, les régions du sud comptent aussi bien des miséreux. Sont-ils plus heureux pour autant ?

Oui Yaëlle, forcément, le quotidien professionnel ... je vois tellement bien ce que tu veux dire par là ...

Et dire que je ne sais toujours pas quoi répondre quand on me demande pourquoi je fais ce boulot là ? Tu te rends compte : 27 ans d'école toujours dans des quartiers de ZEP ... Va savoir ...

Ca†≈ a dit…

Et pourtant, il y tant de richesse chez ces gens là !

 

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