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De ma mémoire,
Recherchées les raisons,
De cette histoire.
L'instant est là, l'heure est propice,
Et le miroir est d'or et lisse ;
Le matin, doucement, a saupoudré de sucre froid,
Les abords de l'endroit ;
Troublante parodie d'un Styx sans passeur,
Charon parti pêcher, plus de navigateur...
Malgré mon gros manteau,
Je rentre frissonnant,
Etonnamment vivant,
Je savoure l'instant,
Et pense en souriant :
Les Enfers, eux aussi, ne sont plus ce qu'ils étaient.
6 commentaires:
Quelle belle photo, paisible. Si l'enfer ressemble à ça, tout va bien.
Pourquoi pas l'embarquement pour Cythère ? Les amoureux ne sont pas encore là, mais ils arrivent.
La beauté est où se portent les yeux qui aiment. Magnifique photo, chaude et froide à la fois.
Fouille, creuse encore dans tes Archie-ves.
Vos interprétations, pour diverses qu'elles soient, m'enchantent.
Mais la réalité est-comme toujours- différente.
Qu'importe, c'est un clin d'oeil au passé. Sans plus.
Promis, Mère Castor, je creuse, je creuse :)
Etonnant, cette matière grumeleuse,
cette lumière jaune (un filtre?)
ce silence,
cet espace inhabitée
- pas un chat! -
et cet arbre curieusement penché dans le reflet...
Moi j'ai une image assez violente de cette image,
genre "le jour d'après"...
Le jour d'après ? C'est assez bien vu, Doudourou, j'en suis même impressionné (!) mais, bon. Je n'ai pas envie de m'étendre d'avantage sur ce sujet ...
Bien sûr, la photo a été volontairement renforcée en jaune, pour lui donner cet aspect "mystère (le mot violence est à peine exagéré) du matin", et découpée pour ne laisser apparaitre que le reflet de l'arbre penché ... bref : retravaillée quoi ! Je ne vous envoie pas n'importe quoi, quand même :)))
Grumeleuse, tu dis : je ne sais pourquoi, j'ai toujours adoré ce mot !!!
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