Blogueur des villes ou bien des champs,
Il y a des rencontres qui passionnent,
Et des séparations qui désarçonnent.
Tchao Dorham, donc, puisque c'est ce que tu as voulu.
Pour toi, ce petit clin d'oeil des rues ...
Dans les rainures du béton bouffi,
Geignent des canettes enfouies,
Petit paradis de formes arrondies,
Dans un univers concentrationnaire rectangulaire.
A trop vouloir écrire la ville et sa folie,
On en oublierait presque la poésie chipie,
Qui envahit nos murs de quotidien ternis,
Et colore de travers,
Les meurtrières arbitraires de nos forteresses guerrières.
Rien qu'à moi !!!
Il y a 9 mois
5 commentaires:
La jupiler ne va pas avec les autres.
je l'aime bien cette rainure à deux couleurs.
C'est vrai Fleur, mais ce n'est pas moi qui l'avait posé là. Promis :)
Merci, Mère Castor, je suis un peu tristounet ce soir, comme chaque fois qu'un blog que j'aimais se ferme ...
Merci pour ces mots Archie; on dit que les départs sans adieux sont plus faciles à vivre, mais c'est totalement faux! Il nous reste tous les mots qu'on a pas dit, inutiles et tournoyants...
( et merci pour la "poésie chipie", j'adore cette idée!)
Oui, pas facile Yaëlle, les départs ... mais je pense que nous aurons l'occasion encore de relire Dorham à un endroit ou à un autre.
En attendant, content que ma poésie chipie t'ai plu. On a beaucoup besoin de poésie, par les temps qui courrent ... et de chipies, au moins autant :))
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