Oui, je sais vous allez encore dire que je suis sponsorisé par Vélib' où je ne sais quel argument, mais franchement, si vous le pouvez, même de temps en temps, même une seule fois dans l'année, ... partez bosser en vélo !
L'aller n'a rien a voir avec le retour, mais les deux valent le coup.
Le matin, l'air frais et vivifiant vous fouette le visage, et achève de vous réveiller, juste après la douche. Vous pédalez, certes, mais en plus, vous entendez.
Vous entendez le bruit du vent dans les feuilles, le chant des oiseaux, le remous de la rivière.
Vous ne vous arrêtez pas : quand on part en vélo, il faut plus de temps, vous aurez le temps de flânocher ce soir ...
Puis vous arrivez en ville. Cinq cents mètres avant les premières maisons, c'est votre nez qui vous prévient. Le bruit, le parfum subtil des hydrocarbures, les voitures, les bus et les camions. Vous avez envie de hurler, mais vous vous rappelez bien vite que demain, ce sera vous, le pollueur ...
Le matin, l'air frais et vivifiant vous fouette le visage, et achève de vous réveiller, juste après la douche. Vous pédalez, certes, mais en plus, vous entendez.
Vous entendez le bruit du vent dans les feuilles, le chant des oiseaux, le remous de la rivière.
Vous ne vous arrêtez pas : quand on part en vélo, il faut plus de temps, vous aurez le temps de flânocher ce soir ...
Puis vous arrivez en ville. Cinq cents mètres avant les premières maisons, c'est votre nez qui vous prévient. Le bruit, le parfum subtil des hydrocarbures, les voitures, les bus et les camions. Vous avez envie de hurler, mais vous vous rappelez bien vite que demain, ce sera vous, le pollueur ...
Enfin, vous arrivez sur votre lieu de travail, comme d'habitude, certes mais cette fois, vous avez l'impression d'avoir traversé la jungle avant et ses mille dangers ...
Le soir, au retour, c'est encore mieux, parce que là, vous n'êtes plus pressé. Vous avez le temps.
Le temps de dire bonjour dans la rue aux gens que vous reconnaissez, le temps de s'arrêter faire quelques courses (oh ! trois fois rien !), le temps de prendre un rallongis ou un diverticule, pour voir ce que ça fait de passer par là ... et vous avez raison : ça change !
En passant près de la rivière, vous posez le vélo dans le chemin. Juste cinq minutes, le temps d'écouter les grenouilles coâsser, et de regarder le héron faire semblant de pêcher (il est gras comme une loche, celui-là !), puis doucement, vous repartez ... jusqu'à la maison.
Je sais qu'on peut trouver mille et une bonnes raisons de prendre sa voiture pour aller bosser. Raison de plus : même si vous ne pouvez le faire qu'une seule fois dans l'année, allez-y, n'hésitez pas : quelle victoire !
8 commentaires:
Je reviendrai plus tard. Il y a un problème avec votre blog ce matin. Il est tout blanc et je n'ai pas la photo.
Dommage pour Catherine car la photo est très belle.
Moi, je ne fais pas de vélo, cette mécanique infâme ne pensant qu'à me jeter par terre avec brutalité.
j'habite un quartier excentré, avec beaucoup de verdure et quand je vais en ville, je suis agressée aussi par les odeurs de véhicules à moteur et surtout par leur bruit.
Quand je descend du bus, à l'arrêt de mon quartier, je me remplis les poumons d'air frais, et les oreilles de chants d'oiseaux.
Voilà, c'est réparé. Et je dis oh ! Le beau ciel rose. C'est vrai, la photo est très belle. C'est ta maison, Archie ?
Pas de vélo pour moi non plus depuis quelques années pour cause de vertiges. Ah la vieillesse !
Désolé pour vous, Mesdames sans vélos. Tant pis. Ce n'est pas tant le vélo en lui-même, c'est plutôt le fait de se passer de voiture.
Mais je sais que ça n'est pas toujours aussi simple. C'est pour ça que quand on y arrive, il faut fêter ça comme un trophée.
Ce n'est pas ma maison, Catherine. Moi j'habite à cinq ou six cents mètres en contrebas ...
T'es mimi Archie, mais moi j'habite en ville, de surcroît dans un quartier qui n'a rien à envier à Los Angeles niveau dénivelé des rues...et puis hier, il pleuvait, j'étais en jupe et j'avais essayé une coiffure un peu sympa...j'imagine bien mon périple à byciclette tiens!!
Je sais, je fais ma fille là...mais pourquoi tu vis dans un coin qui ressemble aux vacances aussi????sourire....
Ah là là, les filles et leurs arguments :)
Nan je rigole, bien sûr.
Evidemment qu'on ne peut pas faire ça tous les jours.
Mais, par exemple, une fois. Une fois dans l'année.
Tu choisis un jour où il fait très beau, un jour où il n'y a pas trop de voitures, de bus ou de camions ( choisis un jour de grève générale, par exemple !), un jour ou tu as mis ton vieux jean crad', tu sais, celui qui est recousu de partout et plein de taches de peinture (on le dira à personne ! ), un jour où ça fait au moins 2 mois que tu n'es pas allée chez le coiffeur (tu mettras des lunettes de soleil, promis, personne te reconnaîra !).
tu vois, c'est quand même facile, quand on veut un peu :)))
Beuh, mon vélo est crevé, depuis plus d'un an déjà... J'habite à 30 kms de mon école et je prends l'autoroute pour gagner 20 mns matin et soir.. Mais j'ai la chance quand je rentre, d'être encore au paradis de la verdure et des oiseaux...
J'aime ton esprit poétique...
Elle-c-dit : allez ! ça ne sera peut-être pas toujours comme ça !
Si, par bonheur, un jour ça change : tâche de t'en rappeler, on ne sait jamais !
En attendant, il te reste la verdure et les oiseaux, et c'est déjà beaucoup, non ?
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